Pratiques de soins non conventionnelles... de quoi parle-t-on ?

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Un complément, jamais un remplacement...

 

À l'heure des fakes news en santé, les pratiques de soins non conventionnelles sont de plus en plus visibles. Si certaines peuvent accompagner un suivi médical classique, d’autres peuvent présenter des risques : dérives sectaires, retards de diagnostic, faux espoirs...   L’ARS Nouvelle-Aquitaine déploie une campagne de prévention inédite à destination du grand public et des professionnels de santé, qui s’inscrit dans la démarche nationale de lutte contre la désinformation en santé portée par le Ministère de la Santé.

 

Pratiques de soins non conventionnelles... de quoi parle-t-on ?

 

Parfois appelées « médecines alternatives », « médecines naturelles », ou encore « médecines douces », ces pratiques sont diverses, tant par les techniques qu’elles emploient que par les fondements théoriques qu’elles invoquent. L'approche intégrative en médecine et la formation à ces techniques à visée thérapeutique ne sont pas enseignées dans le tronc commun en faculté de médecine (même si cette approche et ces pratiques sont présentes depuis 2023 dans le référentiel de l’internat de médecine).

Ces approches complémentaires ou naturelles peuvent accompagner positivement un parcours de soin dès lors que les interventions proposées respectent les principes suivants :   •    Avoir des preuves scientifiques de son efficacité et des risques identifiés, 

•    Être proposée en complément de la médecine conventionnelle,

•    Être prodiguée par un professionnel de santé dans son domaine de compétence.

 

Certaines techniques disposent de diplômes ou de formations reconnues.

Mais beaucoup d’autres ne sont pas encadrées.

 

Encourager à se poser les bonnes questions

 

Cette situation crée parfois un flou pour le public, car il n’existe pas de registre officiel ni de contrôle systématique de ces pratiques. C’est pourquoi il est essentiel de les encourager à bien se renseigner (en consultant la liste des professionnels de santé) et à se poser les bonnes questions telles que :

•    Qui est cette personne ?

•    Quelle est sa formation ? Quel est son diplôme ?

•     Existe-t-il un traitement conventionnel pour mon problème de santé ?

•    Ce soin est-il reconnu par les autorités de santé ?

•    Est-ce compatible avec mon traitement médical ?

•    Y a-t-il des risques ?

•    Le traitement proposé a-t-il prouvé son efficacité ?

 

Nous avons besoin de vous pour relayer ces messages !

Si vous souhaitez diffuser les messages d’informations sur les pratiques de soins non conventionnelles, vous trouverez un kit d'outils disponibles au téléchargement avec :

•    Des affiches à imprimer ;

•    Un kit pour les réseaux sociaux avec visuels et textes ;

•    Un communiqué de presse.

 

 

novembre 2025